Des gérants entrepreneurs et solidaires
Le 07/07/2017
soixantaine. Vous avez l’envie de rejoindre notre coopérative et de devenir chef d’entreprise
dans l’économie sociale et solidaire ?Biocoop recherche des talents, et la valeur n’attend pas le nombre des années…
Réseau Biocoop
©Freepik, DR Makheia
Sarah Portnoï
Tous les ans, Biocoop ouvre des magasins dans toutes les régions. 2017 en prévoit une soixantaine. Vous avez l’envie de rejoindre notre coopérative et de devenir chef d’entreprise dans l’économie sociale et solidaire ?Biocoop recherche des talents, et la valeur n’attend pas le nombre des années…
« Nos ouvertures de magasins Biocoop sont autant des succès que des aventures humaines incomparables ! » Jérôme Blachère, responsable du service développement magasins, plante le paysage. « Pourquoi attendre d’avoir 10 ans d’expérience ? Nous recherchons des militants, prêts à s’engager pour nos valeurs et celles de l’ESS, économie sociale et solidaire, des commerçants et des entrepreneurs dans l’âme, conscients du choix de vie que représentent la création d’un magasin ainsi que le métier de chef d’entreprise. »
Vous avez besoin de formation et d’accompagnement ? Normal ! Les futurs sociétaires, encadrés par des tuteurs sur le terrain, bénéficient d’un parcours de formation de 12 à 18 mois, avec plusieurs stages en magasins. « Les compétences techniques s’apprennent, souligne Jérôme Blachère. La force de notre coopérative et de l’ESS, c’est d’être capable de se mobiliser pour accompagner chacun vers le succès. »
Jeunes et gérants : parcours passion
Pierre-Emmanuel MOREL et Guillaume THAO – 35 et 37 ans – Biocoop Au gré des saisons à châtillon (92)
Nous étions tous les deux directeurs d’agences bancaires. Nous avons eu l’occasion de financer le développement d’un magasin Biocoop, ce qui nous a permis de connaître l’enseigne et ses valeurs. De là est née l’envie d’entreprendre au sein d’un réseau riche de sens. La transition avec nos emplois précédents s’est faite naturellement, nous avons bénéficié d’un véritable accompagnement pour nous lancer.
Nous voulions nous réorienter vers un métier en harmonie avec nos valeurs et notre propre mode de consommation bio. Nous avons fait le choix de quitter nos emplois respectifs pour ouvrir notre magasin fin 2016 et nous dépassons nos objectifs de première année de plus de 50 %. Nous connaissions bien la ville de Châtillon et son fort potentiel : la demande est là, le tramway vient d’arriver et toute l’agglomération se développe.
Aurélia SEIGNEURBIEUX – 40 ans – Biocoop Villefranche-de-Rouergue (12)
J’avais envie de relations saines et transparentes avec les gens, alors que dans mes anciens postes, dans l’associatif ou les collectivités territoriales, je sentais les projets déconnectés de la vraie vie. Avec Sébastien, mon conjoint qui a tout de suite adhéré au projet, nous avons ouvert en 2012 et, aujourd’hui, la réalité dépasse mes espérances. Nos clients et notre équipe sont devenus comme des amis. On privilégie le savoir être aux diplômes dans nos recrutements et on a une superambiance. Nous allons bientôt ouvrir notre deuxième magasin.
Ingénieur agronome de formation, j’ai travaillé dans le secteur associatif puis au sein d’un conseil régional. La dimension politique me plaisait de moins en moins. Je m’étais aussi mise à consommer bio et l’idée d’ouvrir un magasin commençait à germer. Je suis partie six mois en Amérique du Sud, j’ai travaillé dans des fermes bio et je suis rentrée convaincue d’avoir trouvé ma voie. J’ai fait un stage dans le magasin Biocoop où j’étais cliente, et tout s’est enchaîné.
Constantin TORRE – 30 ans – Biocoop Ajaccio (2A)
Comptable de formation, j’ai toujours été très sensible aux notions de commerce équitable, d’économie sociale et solidaire, de partage des richesses. J’ai décidé d’ouvrir un magasin Biocoop il a deux ans déjà, à 28 ans, car au-delà du bio, je voulais travailler avec les producteurs locaux, mettre à l’honneur les produits corses, avoir un vrai engagement militant.
J’avais l’envie d’entreprendre et je connaissais le réseau Biocoop en tant que consommateur. Je savais que sa philosophie et son cahier des charges très complet, allant bien au-delà du règlement bio, allaient me permettre de travailler comme je voulais. J’ai bénéficié de 18 mois de formation dans de nombreux magasins du sud de la France avant d’ouvrir le mien à Ajaccio fin 2016. Aujourd'hui, j’ai déjà une clientèle fidèle.
Romuald GARNIER – 42 ans – Biocoop Douarnenez (29)
Ouvrir un magasin Biocoop dans ma région de cœur est un pas de plus sur un chemin de vie dirigé par la passion. J’ai toujours été sportif, du coup mon magasin est un lieu de vie, avec des partenariats sportifs et scolaires, et aussi des cours de yoga, de naturopathie, de méditation. Ma philosophie, c’est qu’une bonne alimentation est la base d’une vie saine. On essaie de créer une énergie de conscience globale, et ça marche plutôt bien !
Ma pratique sportive m’a d’abord mené dans une grande enseigne du sport, où j’ai découvert le métier de commerçant et la joie d’aider les autres à accéder au sport. J’ai ensuite eu l’opportunité d’apprendre à tout faire tout seul dans une toute petite entreprise de vêtements sportswear, qui intégrait une grande dimension « art de vivre » : les magasins avaient un espace bar, on donnait des cours de yoga… J’ai toujours été animé par le sens de ce que je faisais, la volonté de faire s’épanouir le triptyque « corps – cœur – tête ». J’ai le sentiment de n’avoir jamais « travaillé » de ma vie !
Ludovic BADIN – 44 ans – Biocoop Arles (13)
Mon épouse et moi avons toujours été clients Biocoop car nous y retrouvions nos vraies valeurs. Pas seulement une agriculture sans pesticides, mais aussi une approche sociale, environnementale, éthique. J’ai longtemps travaillé dans de gros groupes comme ingénieur en mécanique. Lorsque j’ai été licencié, j’ai saisi l’opportunité de me tourner vers un métier qui correspondait davantage à mes convictions. Ma femme et moi vivions à Arles et l’offre bio sur place était inexistante : nous allions faire nos courses au magasin Biocoop de Nîmes ! Le créneau était donc porteur. J’ai ouvert mon magasin en février 2016, et l’accueil des Arlésiens a tout de suite été très chaleureux. Tout s’est mis en place de façon fluide et aujourd’hui je suis aussi très impliqué dans les réseaux environnementaux locaux.
Retrouvez les témoignages dans CULTURE(S)BIO n°94 (page 44), magazine offert par votre magasin Biocoop, dans la limite des stocks disponibles, ou à télécharger sur Biocoop.fr